Conduire après le réveillon de Noël? Attention à l’endormissement!
Vous comptez réveillonner dans la famille un peu éloignée et reprendre le volant? Maître FRANK, avocat en droit routier, avertit, attention à l’endormissement, première vraie cause de mortalité sur les autoroutes.
Comment éviter un surcroît de fatigue à l’approche des fêtes?
Un capital sommeil important
Vous savez que vous allez veiller tardivement et enchaîner quelques nuits courtes pendant les fêtes? Si vous le pouvez, pensez à capitaliser du sommeil, afin que votre organisme emmagasine des heures de sommeil.
En effet, il est prouvé que vous pourrez plus facilement supporter une fatigue occasionnel dû à une cassure du rythme du sommeil, si vous ne partez pas en déficit de sommeil. N’hésitez donc pas à enchaîner quelques longues nuits avant de rentrer dans le vif des fêtes de fin d’année.
Des siestes
Si vous n’avez pas pu engendrés quelques heures de sommeil au préalable, la sieste reste votre meilleure alliée. De fait, votre organisme commence à montrer des signes importants de fatigue, après 18h sans réel sommeil. Ainsi, pour quelqu’un s’étant levé à 8h le matin, commencera en moyenne à ressentir une fatigue plus importante vers 1h du matin. Pour casser ce cycle, une sieste ou une pause de somnolence d’au moins 20 minutes est nécessaire. Pour que cela soit vraiment réparateur comptez plutôt 40 minutes de sieste.
Ainsi vous diminuerez vos risques d’endormissement sur la route.
Les signes réels d’endormissement
A partir d’une certaine heure, le cerveau va vous envoyer des signes clairs d’endormissement :
Bâillements, paupières lourdes, nuque raide, le besoin irrépressible de changer de position pour ne pas s’endormir, autant de signe irrémédiables à ne pas prendre à la légère.
En effet, la limite entre fatigue et endormissement brutal est alors infime. Et au volant, c’est souvent fatal.
Mortalité et endormissement au volant
On parle souvent des dangers de l’alcool mais la fatigue au volant n’est pas à prendre à la légère. De fait, une nuit de sommeil de 5 à 6h la nuit précédent une soirée tardive a parfois les mêmes effets que si vous étiez alcoolisé à un taux de 0.80g/L de sang. Avec 4h de sommeil, les risques d’accident se trouvent décuplés.
La somnolence au volant entraîne des phase de micro-sommeil pouvant aller de 1 à 4 seconde. En 4 secondes, sur l’autoroute, à une vitesse de 130km/h, vous parcourez 140m.
Dans les faits, environ 35 % des conducteurs admettent avoir eu l’impression de s’assoupir ou de somnoler au volant. Plus de 25% des usagers de la route admettent avoir empiété la bande d’arrêt d’urgence au cours d’une somnolence.
Et le taux de mortalité sur les route de France dû à l’endormissement est important, puisque cela représente un taux équivalent à 25% des accidents mortels.
De possibles sanctions
Si par malheur vous avez un accident suite à un endormissement, même passager, vous pourriez être, en plus des dommages que vous subirez, poursuivi pour différentes infractions et notamment :
– Le défaut de maîtrise ;
– Le fait d’avoir involontairement blessé quelqu’un par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement ;
Cette dernière infraction est délictuelle et pourrait vous coûter très chère. Sécurisez votre permis de conduire et votre santé avec un bon repos avant de prendre la route.
Maître Laurent FRANK, avocat en droit routier, vous informe sur la route et ses dangers.
